Chères toutes, Chers tous, Je vais vous raconter mes 10ème, 11ème et 12ème semaines de stage. Retour sur ma 10ème semaine de stage, Durant cette semaine, j’ai écrit deux lettres formelles en anglais à deux journaux scientifiques pour les informer d’erreurs de désignation anatomique trouvées dans deux articles. J’ai reçu deux réponses positives des journaux et je suis dans l’attente de leur retour sur la communication finale de ces erreurs. Avec mon collègue, nous avons commencé à écrire le brouillon de l’article concernant ma revue de littérature sur la rééducation après arthroplastie prothétique de l’articulation interphalangienne des doigts longs. Durant cette semaine, j’ai continué à avoir des problèmes informatiques avec mon ordinateur pour utiliser le logiciel Vicon Nexus pour traiter les données issues de capture de mouvement collectées précédemment. En effet, un matin j’ai commencé à traiter les données et mon ordinateur s’est éteint inopinément et j’ai perdu tout ce que j’avais fait malgré la sauvegarde… A la fin de cette semaine, il a donc été décidé qu’Alex me prête son ordinateur pour pouvoir travailler avec le logiciel. J’ai également continué à écrire ma revue sur les modèles musculo-squelettiques existants de la main et du poignet. Durant le week-end, Maggie (une collègue psychologue, enseignante-chercheuse à l’Université), Giulia et moi sommes allées nous promener à Fritham dans la New Forest. Retour sur ma 11ème semaine de stage, Durant cette semaine, j’ai pu traiter les données de capture de mouvement d’un participant sur 2 tests de mouvement différents (abduction des doigts et flexion complète des doigts). J’ai appris à étiqueter les marqueurs des essais choisis, supprimer des trajectoires non marquées & enregistrer, remplir les intervalles de mouvement vides, appliquer un filtre, exporter un fichier ASCII. J’ai continué à écrire la revue sur les modèles musculo-squelettiques. Durant le week-end, Giulia et moi sommes allées faire une randonnées sur l’île de Wight, des « Needles » jusqu’à la « Freshwater bay ». Nous avons aussi visité la ville de Cowe. Retour sur ma 12ème et dernière semaine de stage, Cette semaine est passée à la vitesse de la lumière. Le mardi 23 Avril 2019, j’ai eu mon évaluation de fin de stage avec Cheryl et Maria. Nous avons parlé de l’apport du point de vue du kinésithérapeute dans le projet, et du travail que j’ai effectué durant la deuxième moitié de stage. J’ai eu de très bons retours de la part de l’équipe de recherche. Je leur ai également posé des questions sur les démarches à réaliser pour faire un doctorat dans le futur. Enfin, la revue de littérature des modèles musculo-squelettiques existants de la main et du poignet que j’ai commencé n’est pas terminée mais elle est bien avancée. Le mercredi 24 Avril 2019, Cheryl m’a fait un retour sur le travail que j’ai effectué avec le logiciel Vicon Nexus. Cela m’a permis de mieux comprendre le traitement de données issues de capture du mouvement et de comprendre mes erreurs d’utilisation du logiciel. Le jeudi 25 avril 2019, La matin, j’ai eu un rendez-vous avec une bibliothécaire et mon collègue (qui m’a proposé de m’aider à publier mon mémoire sous la forme d’un article) pour refaire la méthodologie de recherche de mon mémoire de fin d’études en vue de la publication. Cette session a été très utile car j’ai réappris à faire une recherche avec la base de données PubMed d’une manière plus systématique que l’originale et j’ai également appris à utiliser la base de données Web of Sciences. L’après-midi, après 6 semaines d’attentes liées aux exigences administratives, j’ai eu la chance de pouvoir faire une après-midi d’observation dans le service « hand therapy » (rééducation de la main) du Saint Mary’s Hospital (NHS Southampton University Hospital) à Southampton. J’ai pu voir ce qu’est réellement la « NHS » (National Health Service) qui est le service public de santé en Angleterre. J’ai été accompagnée par Peter qui est kinésithérapeute spécialisé dans la rééducation de la main. J’ai également rencontré les chirurgiens de la clinique. Dans ce service, les patients sont reçus dans les jours suivants l’opération. Les rôles du kinésithérapeute dans cette unité sont principalement l’éducation du patient aux consignes post-opératoires, la fabrication d’attelle, et le suivi des patients. Les séances de rééducation sont assez courtes, environ 15 min avec chaque patient. A la fin de l’après-midi, Peter m’a dit qu’il avait fait un contrat d’observation de 2 semaines et m’a proposé de venir le mardi 30 avril 2019 au Southampton General Hospital (NHS Southampton University Hospital). Mardi 30 avril 2019, j’ai donc pu visiter le plateau technique de rééducation et particulièrement celui de rééducation du membre supérieur. Le fonctionnement de ce service est plus proche de ce que l’on peut rencontrer en France, les kinésithérapeutes passent plus de temps avec le patient qu’au Saint Mary’s Hospital. L’éducation du patient à l’auto-rééducation est très présente également. J’ai pu constater qu’il y a très peu d’appareils électriques car dans les hôpitaux publics en Angleterre, les kinésithérapeutes doivent apporter les preuves que l’appareil est efficace pour que l’hôpital finance les appareils dédiés à la rééducation. Dans la salle de rééducation, il n’y a donc qu’un arthromoteur (appareil qui sert à mobiliser passivement les articulations) comme appareil de rééducation électrique. Le principal outil de travail du kinésithérapeute en Angleterre est donc ses mains. D’autre part, j’ai pu voir qu’il y a peu d’intimité en chambre pour les patients en comparaison avec les hôpitaux français puisque les chambres contiennent généralement 6 lits d’hospitalisation et ces lits sont séparés d’un rideau. Une autre chose qui différencie le système de santé français du système de santé anglais est le fait que pour consulter un kinésithérapeute via le système de santé public, les patients consultent le kinésithérapeute à l’hôpital et non en cabinet libéral s’ils désirent des soins gratuits. Tandis qu’en France, les soins kinésithérapiques sont remboursés tant à l’hôpital qu’en cabinet libéral. Durant cette semaine, j’ai également rempli tous les papiers nécessaires pour la bourse Erasmus+ Stage et la bourse Dynastage de la région Bourgogne-Franche-Comté. Durant mon dernier dimanche en Angleterre, je suis allée me balader dans la réserve naturelle de Studland et Godlingston Heath. Mercredi 1er mai, je suis rentrée en France et le voyage s’est bien passé. Une petite anecdote : la langue anglaise était tellement devenue comme un automatisme qu’à mon arrivée en France dans les transports en commun, je parlais anglais au lieu de français. BILAN DES 3 MOIS Budget total réel en Euros : Bilan personnel :
Ce stage m’a permis de grandir d’un pas de géant tant professionnellement que personnellement. Je suis sortie de ma zone de confort. J’ai découvert une nouvelle culture et une nouvelle vision de la kinésithérapie et du travail en général. J’ai pu expérimenter le fait de partir de son pays natal pendant 3 mois sans rentrer une seule fois ni avoir de visite de mes proches. Cela a parfois été un peu difficile mais ça a été une formidable expérience pour apprendre à se connaître et trouver des solutions pour passer les moments difficiles. Je recommanderais sans hésiter à tout étudiant français en masso-kinésithérapie une expérience similaire car l’on apprend énormément. Toutefois, ce type d’expérience demande une certaine autonomie, maturité, curiosité et une forte motivation. Trois mois c’est à la fois court et long. C’est pour moi la durée idéale pour une première expérience à l’étranger car à 1 mois, j’ai commencé à être à l’aise avec la langue et à prendre mes marques et à 2 mois et demi, je dirais que j’étais capable de me confronter à toute situation car je comprenais beaucoup mieux la culture et la manière de fonctionner. Au cours de ce stage, j’ai rencontré des personnes exceptionnelles qui m’ont appris beaucoup de choses, m’ont fait progresser et grandir. Les personnes qui m’ont encadré au cours de ce stage ont été très à l’écoute. Cela a beaucoup joué dans le fait que je me suis sentie très bien à Southampton et à l’Université . Je me suis toujours sentie intégrée et considérée comme les autres malgré le fait que j’étais étrangère. Enfin, ce stage a confirmé mon envie de poursuivre dans la recherche dans le futur et m’a permis de définir mon projet professionnel. Merci infiniment, vous tous qui m’avez permis de vivre cette formidable aventure !
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Chères toutes, Chers tous, Je vais vous raconter comment se sont passées mes 7ème, 8ème et 9ème semaines de stage. Retour sur ma 7ème semaine de stage, Cette semaine s’est très bien passée. J’ai eu une réunion avec Alex et Cheryl et nous avons discuté du travail que j’ai effectué jusqu’à maintenant et comment organiser les idées dans ma revue. Ils m’ont également proposé un nouveau travail celui d’analyser des données de capture du mouvement de la main et du poignet d’un participant qu’ils ont collecté avec le logiciel Vicon Nexus. J’ai également demandé s’il était possible de passer une journée d’observation à l’hôpital pour voir comment les kinésithérapeutes travaillent en Angleterre et particulièrement au sein du NHS, qui est le service de santé publique du Royaume-Uni. Le samedi 23 mars 2019, nous avons fait une randonnée dans la New Forest avec Giulia. Nous avons visité une petite ville appelée Lyndhurst et ensuite nous avons marché de Brockenhurst à Lymington soit 20 km sur toute la journée. Retour sur ma 8ème semaine de stage, Durant cette semaine, avec Maria (ma tutrice) et Cheryl (ma responsable de stage), nous avons fait un point sur les compétences à valider et sur le travail effectué et à venir. J’ai continué à lire des articles et écrire ma revue. J’ai également commencé à prendre en main le logiciel Vicon Nexus mais j’ai quelques problèmes techniques avec l’ordinateur qui m’empêchent pour le moment d’analyser les données. Le mercredi soir avec Giulia, nous avons appris à danser le Lindy Hop. A la fin de cette semaine, je me suis rendue à Edimbourg. Le samedi j’ai assisté à un congrès sur le thème « control » organisé par Phyios in sport et International Association for Dance Medicine & Science. Petit résumé des thèmes des présentations : - Contrôle des blessures en gymnastique et plus particulièrement le membre supérieur, en patinage artistique, et plus particulièrement le genou en danse classique, et plus particulièrement le pied, la cheville. - Une présentation sur la santé des seins chez les athlètes. Il a été question de mouvement des seins pendant le sport et l’activité physique, de douleurs mammaires, de l’intérêt de préconiser le port de soutien-gorge adapté pendant la pratique sportive et d’éducation. - Une présentation sur le contrôle de la nutrition chez les danseurs. Une table ronde sur l’art du leadership avec le directeur artistique du Scottish Ballet, le directeur clinique (kinésithérapeute de profession) du Royal Ballet de Londres, le directeur clinique du Cirque du Soleil, et enfin la présidente de Chartered Scoiety of Physiotherapy. Cette partie m’a permis de comprendre la différence entre management et leadership. Et enfin une présentation sur le contrôle du burnout du kinésithérapeute travaillant en milieu sportif. Le dimanche, j’ai visité le vieux quartier d’Edinburgh. Retour sur ma 9ème semaine de stage, Cette semaine s’est bien passée également. Maria et Cheryl ont rempli mon évaluation de mi-stage et j’ai eu de très bons retours de leurs parts. J’ai continué mon travail de revue. J’ai tenté d’analyser des données avec le logiciel Vicon mais j’ai toujours quelques problèmes informatiques… J’ai également préparé ma présentation de travail pédagogique de stage. Enfin, la semaine s’est terminée en beauté puisque vendredi 5 Avril 2019, j’ai présenté mon oral de 20 min devant des doctorants et professeurs en bio-ingénierie de l’Université de Southampton. J’étais un peu stressée au début de la présentation mais ça s’est finalement très bien déroulé. J’ai réussi à parler sans lire le script que j’avais préparé. Bref, ça a été une superbe expérience. Et il parait même que je paraissais plutôt à l’aise :) Alex a même publié un tweet avec une photo de moi en train de faire ma présentation. A la fin de la présentation, un de mes collègues de bureau qui est enseignant chercheur en kinésithérapie à l’Université m’a proposée de m’aider à publier mon travail de revue de littérature sur « la rééducation après arthroplastie prothétique de l’articulation interphalangienne proximale des doigts longs» dans un journal. Par ailleurs, vous allez sûrement rire de cette anecdote, mais il m’appelle Professeure Louvion pour me taquiner. Je suis très honorée et en même temps parfois un peu déstabilisée car cette relation que j’ai eu avec Cheryl, Alex Maria et les autres collègues est bien différente par rapport aux relations que l’on peut avoir en France avec une équipe pédagogique en général. Ils ont l’art et la manière de m’emmener toujours plus loin et j’ai même parfois l’impression qu’ils me considèrent un peu comme si j’étais en doctorat ce qui pour moi, est énorme. Réaliser qu’à 22 ans, on me propose de publier deux travaux est une émotion indescriptible. Pour conclure, cette fin de semaine m’a fait grandir d’un pas de géant car cet oral était un défi contre moi-même. Je dois vous avouer que j’ai un peu la tête dans les étoiles et que j’ai du mal à réaliser ou plutôt je ne veux pas le voir, que dans 3 semaines ce stage sera fini. A bientôt pour de nouveaux récits ! Chères toutes, chers tous,
Retour sur la 5ème semaine, Le lundi 4 mars 2019, mon bureau a déménagé dans un open space car le bâtiment où j’étais va être démoli. C’est donc dans un nouvel environnement de travail que j’ai commencé cette 5ème semaine. Mon bureau est maintenant juste à côté de Cheryl Metcalf, ce qui facilite grandement les échanges. Je peux maintenant poser plus facilement mes questions. Les bureaux des Professeures Maria Stokes (ma tutrice) et Jo Adams sont également dans l’open space. J’ai rencontré des nouvelles personnes notamment la directrice du département des études en kinésithérapie de l’Université de Southampton, et également des enseignants-chercheurs en kinésithérapie qui ont leurs bureaux à côté du mien. Bref, je me sens beaucoup mieux dans cet espace de travail plutôt que toute seule dans un bureau. Cette semaine-là, j’ai également rencontré Giulia, qui est médecin en médecine physique et réadaptation en Italie. Elle vient d’arriver pour un stage à l’Université de Southampton pour faire de la recherche pendant 6 mois. Si j’ai bien compris, elle est dans sa dernière année de spécialisation, l’équivalent de l’internat en France. Durant cette semaine, j’ai continué à sélectionner et lire des articles sur les modèles musculo-squelettiques. Retour sur la 6ème semaine, Il y a quelques semaines, j’ai demandé à Cheryl si je pouvais assister à un cours à l’université pour observer comment se passent les cours au Royaume-Uni. Et donc, cette semaine, j’ai eu la chance de participer à un cours du master «MSc Health Sciences - Amputation & Prosthetic Rehabilitation » sur la rééducation et la prise en charge des patients amputés. J’ai appris qu’à l’Université de Southampton durant leur « degree » (licence) en kinésithérapie, il ne passe qu’une demi-journée de cours sur la prise en charge des amputés et les prothèses ce qui est beaucoup moins qu’à l’IFMK de Dijon. C’est pourquoi, ils ont un Master. Au cours des deux cours que j’ai suivi, j’ai expérimenté le fait d’écouter de l’anglais pendant environ 4h. Et bien je peux vous dire que c’est bien plus fatiguant que je ne le pensais. J’ai assisté à la présentation de Jo Hipkiss (kinésithérapeute) qui a fait partie de l’équipe médicale pour l’équipe du Royaume-Uni lors des Jeux Paralympiques de Londres et de Rio. Au cours de sa présentation, elle a évoqué les paramètres à prendre en compte lors des déplacements des athlètes amputés en compétition :
Au cours de cette semaine, j’ai également commencé à écrire le rapport final de ma revue sur les modèles musculo-squelettiques existants. Samedi 16 mars 2019, j’ai participé à une journée dédiée au grand public « Science and Engineering Festival Day » organisée par l’Université afin de faire découvrir différents domaines de la science (ex : Bien-être et santé mentale, imagerie biomédicale, électronique, ingénierie biomédicale avec les prothèses…) Durant cette journée, j’ai donc animée deux activités en anglais : l’une était « ouvrir des boîtes plastiques avec des aliments en plastique à l’intérieur avec une seule main » pour simuler la difficulté dans la vie quotidienne de n’avoir qu’une seule main. La seconde activité était de suivre un motif en fil de fer sans toucher le fil de fer sans puis avec un gant de cuisine, le tout était chronométré. Mon rôle sur le stand n’était pas uniquement d’animer les activités mais également de parler du fait que certaines prothèses sont plus fonctionnelles que d’autres, du but esthétique de la prothèse, du coût d’une prothèse. Comment sont-elles choisies, fabriquées. Comment les personnes apprennent à utiliser leur prothèse… Ou encore quelles sont les causes d’une amputation. Sur le stand, nous étions 3 étudiants : une étudiante en ingénierie mécanique, un étudiant en ingénierie biomécanique, moi-même étudiante en kinésithérapie ainsi qu’Alex l’un des chercheurs avec qui je travaille. Le but de cet événement était aussi de montrer le travail pluridisciplinaire dans la conception d’une prothèse. En effet, l’ingénieur, pour répondre aux besoins de terrain doit travailler avec le kinésithérapeute, le prothésiste, le chirurgien etc… pour innover et concevoir des nouvelles prothèses et vice versa afin d’offrir le meilleur traitement au patient. Au cours de cette journée, à ma grande surprise, on m’a proposé de m’interviewer et me filmer pour parler des prothèses et des évolutions. Je me suis donc prise au jeu. Vous me retrouverez donc peut être en vidéo ou en photo d’ici quelques semaines sur la page Facebook ou le site web de l’Université. Enfin, ce dimanche 17 mars 2019, je suis allée me balader dans la New Forest, à Ashurst. Sur ce, je vous dis à bientôt et vous souhaite une très bonne semaine ! J’espère que vous allez bien. Pour part, je me porte plutôt bien.
Je vais vous raconter comment se sont passées mes deuxième, troisième et quatrième semaines de stage à Southampton. Retour sur la 2ème semaine de stage, Cette semaine s’est très bien passée bien que le fait de lire, penser, parler en anglais toute la journée étaient fatiguant. En effet, l’après-midi mon cerveau avait un peu de mal à suivre, il arrivait un moment où je lisais mais je n’arrivais plus à comprendre l’anglais. Par ailleurs, j’ai débuté ma revue sur les modèles musculo-squelettiques existants de la main, du poignet, des doigts et du pouce. J’ai également rencontré Matt et Sam, les deux étudiants en Master de kinésithérapie qui travaillent avec moi dans le projet de recherche. Au cours de cette rencontre, j’ai appris qu’ils étaient en fait au début de leur formation en masso-kinésithérapie. Il y a en fait deux voies pour devenir kinésithérapeute : après l’équivalent du Bac, choisir une licence en kinésithérapie qui dure 3 ans (Bsc Physiotherapy) ou faire une licence par exemple en sciences du sport et intégrer ensuite un master de kinésithérapie (Msc Physiotherapy) qui dure 2 ans. Ceci m’a surpris car je m’attendais à ce qu’ils connaissent plus de choses que moi sur le projet et c’est au final moi qui leur ai conseillé des articles à lire et des livres d’anatomie et de biomécanique de la main. A la fin de cette 2ème semaine, je suis allée visiter le vieux quartier de Southampton. Ce quartier est assez étonnant car on y trouve des remparts, des bâtiments anciens et des ruines au milieu de bâtiments plus récents. Cette partie de la ville était une place importante au Moyen-Âge de par sa position stratégique et son port. Par ailleurs, beaucoup de bâtiments ont été touchés par les bombardements durant les guerres mondiales. Retour sur la 3ème semaine de stage, Cette semaine s’est bien passée également. Il m’est devenue de moins en moins fatiguant de lire en anglais toute la journée. J’ai continué à chercher, lire et analyser des articles pour ma revue de littérature. A la fin de cette semaine, je suis allée visiter la ville de Winchester qui est l’ancienne capitale de l’Angleterre. Son architecture est atypique. J’ai pu visité la cathédrale et je me suis baladée le long du fleuve de l’Itchen et dans la réserve naturelle de St Catherine’s Hill. Retour sur la 4ème semaine de stage, Cette semaine s’est bien passée également. Je commence vraiment à devenir à l’aise pour lire et parler en anglais. Je peux maintenant parcourir rapidement un article et en comprendre le sens général. J’arrive de mieux en mieux à comprendre ce qu’est un modèle musculo-squelettique, les hypothèses faites par les auteurs des articles pour reproduire l’anatomie et la biomécanique de la main et du poignet et avec quelles informations et de quelle manière ils construisent les modèles. Le vendredi 1er mars, j’ai donc eu la réunion à l’hôpital « The Spire » avec l’équipe participant au projet de recherche (Dr. King (radiologist), Dr. Darekar (medical physics lead) et Pr. Warwick (hand surgeon), Pr. Jo Adams (Professor of Musculoskeletal Health, Professional Lead for Occupational Therapy), Alex Dickinson et Cheryl Metcalf, et un étudiant ingénieur participant au projet). Cette réunion s’est très bien passée, j’ai eu l’occasion de prendre la parole devant l’ensemble de l’équipe. J’étais un peu stressée au début mais j’ai finalement bien réussi à exposer mes idées. Pour la petite anecdote, j’ai même reçu les compliments de la Pr. Jo Adams. J’ai donc expliqué brièvement ce que j’avais compris sur les modèles musculo-squelettiques existants. Cheryl et Alex ont fait un retour sur l’analyse des données issues d’IRM, de scanner et de la capture de mouvement qu’ils ont réalisé avec 10 personnes saines et ont également évoqué les logiciels qu’ils pouvaient utiliser pour construire le modèle. Les médecins ont fait part de leurs attentes dans ce projet et des perspectives futures une fois que le modèle musculo-squelettique sera construit. Il a aussi été question de comité d’éthique et de soutien financier du projet de recherche. Cette réunion a été pour moi très enrichissante car cela m’a permis de comprendre quelle est ma place et celles des autres personnes dans ce projet de recherche, et de prendre conscience de l’importance de mon travail dans la construction du modèle musculo-squelettique. Chères toutes, Chers tous, Tout d’abord, je souhaiterais vous remercier toutes les personnes qui ont contribué de près ou de loin à la construction de ce projet de stage à l’étranger. Aujourd’hui, j’ai l’immense plaisir de vous faire parvenir quelques nouvelles de mon stage de recherche clinique à l’Université de Southampton (Royaume-Uni). Cette belle aventure va durer 3 mois. Je suis arrivée à Southampton le samedi 2 février 2019, il y a maintenant un peu plus d’une semaine. Le voyage s’est bien passé et mon installation dans mon logement également. Ce jour-là, je suis allée au centre-ville afin de repérer les lieux tels que la banque, un supermarché, etc… Cette journée m’a donné quelques leçons : avoir une batterie externe de portable car la batterie d’un Iphone n’aime pas le froid et peut s’éteindre subitement au moment où l’on en a le plus besoin, et par conséquent toujours noter les informations les plus importantes sur un bout de papier. Une chose m’a étonné au supermarché, c’est que le rayon papeterie est bien moins conséquent qu’en France, on y trouve que des feuilles blanches, des cahiers avec des lignes et aucun cahier à carreaux. Le dimanche 3 février 2019 a été une journée de repos. Le lundi 4 février 2019, mon stage a débuté à 9h par une réunion avec Cheryl Metcalf, ma responsable de stage. Je me suis présentée et elle également. Nous avons discuté de ce que j’aimais le plus à l’université, de mes compétences, mes activités hors de l’université, de mon projet professionnel, etc... Elle m’a fait visité le bâtiment dans lequel je travaille et m’a donné les clés de mon bureau. Ensuite je suis allée chercher ma carte de « University Visitor ». Celle-ci me permet d’accéder aux bâtiments, à la bibliothèque, et aux imprimantes du campus. A 11h, j’ai eu une deuxième réunion avec Cheryl Metcalf et Alex Dickinson. Ils m’ont expliqué le projet de recherche et son but. Ils m’ont donné quelques articles scientifiques à lire afin que je me familiarise avec leur précédents travaux dans le projet de recherche. La lecture de ces papiers avait également pour but de m’aider à choisir sur quelle partie du projet j’allais travailler par la suite. Ils m’ont laissé beaucoup d’autonomie dès le départ. Mercredi 6 février 2019, nous avons fait un point sur mes lectures, sur ce que j’avais compris ou non… Ils m’ont alors proposé de travailler sur les modèles musculo-squelettiques de la main, du poignet, des doigts, du pouce. Mon travail est donc pour le moment de faire une revue des modèles musculo-squelettiques existants pour en déduire une question de recherche. Certains d’entre vous qui ne sont pas forcément familiers avec ces termes vont peut-être se demander « Qu’est-ce qu’un modèle musculo-squelettique ? » Un modèle est une reconstruction sur ordinateur d’une ou plusieurs articulations et de segments de membres. On peut reconstruire en 3 dimensions les os, les ligaments, les muscles. Cette reconstruction se fait à partir de données comme des données d’imagerie (scanner, IRM), de capture de mouvement, d’électromyographie, d’études sur des cadavres ou d’études « in vivo ». Une fois que le modèle musculo-squelettique est créé, on peut faire des simulations de ce modèle. Ces simulations permettent d’étudier une articulation, 2 os, les ligaments, ou encore comment les muscles interagissent entre eux. On peut faire ces simulations des centaines de fois, ce qui ne pourrait pas se faire sur l’être humain. On peut également ajouter des objets qui vont interférer avec ce modèle et observer comment se comporte l’articulation. Cette objet peut être une prothèse de l’articulation interphalangienne proximale des doigts mais pourrait également être un gobelet, une balle ou encore un stylo. Cela permet d’étudier, observer comment le modèle se comporte avec l’objet qui interfère. Concrètement, cela pourrait permettre d’évaluer si un patient serait un bon candidat pour la chirurgie de remplacement de l’articulation interphalangienne proximale. J’entends par là, le fait de tester avant la chirurgie si la mise en place d’une prothèse apportera des bénéfices ou des complications au patient. Mon rôle dans ce projet est donc de participer à la construction d’un modèle 3D sur ordinateur du poignet, de la main, des doigts et du pouce. Du Mercredi 6 février 2019 au vendredi 8 février 2019, j’ai donc cherché des mots-clés et des combinaisons de mots-clés afin de trouver des articles sur les modèles musculo-squelettiques existants. Le vendredi 8 février 2019, nous avons fait un point avec Cheryl Metcalf sur les recherches que j’avais effectué. Je lui ai posé quelques questions car les articles que j’avais trouvé n’étaient pas vraiment en accord avec le sujet sur lequel je travaille. J’avais en fait des difficultés à différencier les articles traitant des données permettant de construire un modèle, des articles exposant leur construction d’un modèle, des articles exposant des simulations de modèles. Enfin samedi 8 et dimanche 9 février 2019, je suis allée visiter Londres. Par ailleurs, au cours de ce projet je vais travailler avec plusieurs personnes notamment deux étudiants en Master de kinésithérapie à Southampton, et un étudiant en master d’ingénierie mécanique. Le 1er mars 2019, je vais rencontrer toutes les personnes participant à ce projet (chirurgien, radiologiste, ingénieur, kinésithérapeute, ergothérapeute, etc..) Enfin, je vous raconterai tout ça au moment venu. Quelques anecdotes :
Enfin pour ceux que ça intéresse, je vous partage quelques liens vers des contenus en rapport avec mon travail de recherche :
[Samedi 12 Janvier 2019]
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